Lancé en 2008 sous les Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi  VI et achevé en 2020, le Plan Maroc Vert a constitué la stratégie nationale de développement du secteur agricole. Son objectif principal était de faire de l’agriculture un levier de croissance économique, de création d’emplois et de réduction de la pauvreté en milieu rural. 

Cette stratégie s’articulait autour de deux piliers :

• L’agriculture solidaire, axé sur le développement d’une agriculture moderne et à haute valeur ajoutée, en encourageant l’investissement privé et l’organisation des filières autour de modèles performants.
• L’agriculture à forte valeur ajoutée, dédié à l’agriculture solidaire, visait à accompagner les petits agriculteurs, valoriser les zones fragiles et renforcer la cohésion sociale en milieu rural.

Grâce à cette vision claire, de nombreux projets ont été réalisés dans toutes les régions du Royaume pour améliorer la productivité, diversifier les cultures, moderniser les exploitations et renforcer les infrastructures et les services d’appui aux agriculteurs. Ces efforts se traduisent aujourd’hui par des résultats concrets et des indicateurs positifs à l’échelle nationale. Voici quelques chiffres qui illustrent ces impacts majeurs : 

• L’agriculture familiale a bénéficié d’environ 52 milliards de dirhams, soit l’équivalent de 55 % de l’effort financier public total.
• Le produit intérieur brut agricole a connu une progression depuis 2008 pour atteindre environ 111 milliards de dirhams en 2020, avec un taux de croissance annuel moyen d’environ 4,72 %.
• Les exportations agricoles ont connu une évolution importante, atteignant une valeur de 40,3 milliards de dirhams en 2020 contre 14,3 milliards de dirhams en 2009, ce qui a contribué à réduire le déficit de la balance commerciale agricole de 8 % entre 2008 et 2020.
• Le nombre de journées de travail a augmenté de 35 millions de journées supplémentaires dans la production végétale et animale, grâce à l’amélioration de la performance des filières agricoles, à l’augmentation des rendements et à l’extension des superficies cultivées.